Maurice Desnoyers (1927-2022)

FIG.1
Maurice Desnoyers lors d'une conférence le 11 octobre 1979. © Photo : Denis Courville, BAnQ Vieux-Montréal, P833,S5,D1979-0435.

Maurice Desnoyers, né le 14 juillet 1927 à Edmonton, est le fils de J.-B. André Desnoyers, boulanger, et d’Exélia Croisetière. Il grandit dans le village natal de ses parents, à …

Maurice Desnoyers, né le 14 juillet 1927 à Edmonton, est le fils de J.-B. André Desnoyers, boulanger, et d’Exélia Croisetière. Il grandit dans le village natal de ses parents, à Saint-Hyacinthe. Après ses études au Séminaire de Saint-Hyacinthe, il entre en génie à l’Université McGill, pour ensuite s’inscrire en architecture en 1949. Après l’obtention de son diplôme en 1954, il voyage en Europe avec son épouse et étudie à la Sorbonne. En 1957, il fonde la firme que l’on connait aujourd’hui comme Desnoyers Mercure et Associés (DMA), mais qui aura pris plusieurs appellations avec l’arrivée et le départ des associés, comme Jean-Guy Brodeur, Émile Leziy, Claude Gagnon ou Adrian Sheppard.

Parmi les réalisations modernistes et contemporaines de son agence, on compte le palais de justice de Saint-Hyacinthe, les Jardins Prince-Arthur, le cours Le Royer à Montréal, la conversion de l’aluminerie de Shawinigan en centre d’arts contemporain, le pavillon Jean-Noël Desmarais du Musée des beaux-arts de Montréal, ainsi que la planification et la construction de la ville minière de Fermont sur la Côte-Nord, caractérisée par son mur-écran de 1,3 km de longueur.

L’agence est récipiendaire du prix d’excellence en conservation architecturale de la Ville d’Ottawa en 2006 et du prix d’excellence du design architectural par l’Ordre des architectes d’Ontario en 2008. Maurice Desnoyers remporte aussi la médaille Massey du gouverneur général en 1975 et la médaille du Mérite de l’OAQ en 2020. Lors de la remise de cette dernière, on souligne son rôle de pionnier en réhabilitation d’immeubles patrimoniaux désaffectés. En patrimoine, il s’occupe aussi sur près de vingt ans de la restauration de la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours. On lui doit aussi la restauration de la Bibliothèque du Parlement à Ottawa.

Il a été directeur de 1962 à 1965 du journal hebdomadaire Le Clairon de Saint-Hyacinthe, qu’il a acheté avec une vingtaine d’autres citoyens en 1960, sous la compagnie incorporée Les Entreprises Maskoutaines Inc.

Il épouse, le 26 octobre 1954, Louise Pothier, fille de Philippe Pothier, avocat, et de Pauline Richer.

MHD 03-2021 (relecture SB)

pour aller plus loin

articles