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Sainte-Marguerite, un patrimoine pour tous

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Environ 135 personnes assistèrent à la rencontre organisée par l’Équipe Boucher, en collaboration avec la Société d’histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et l’Estérel (SHSME) et Docomomo Québec, le jeudi 25 avril en soirée, sur le thème : «le centre culturel, ce patrimoine est à vous». Le but était de convaincre les citoyens que la vente du centre culturel de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson à un promoteur privé pour le transformer en condos-hôtels n’est pas la solution, de les informer qu’un autre projet existe ancré dans l’économie sociale et soucieux de la restauration patrimoniale de l’immeuble. Il découle de la proposition élaborée par la SHSME en réponse à l’appel lancé par la Ville en octobre 2012 en vue de se défaire de l’immeuble.

La séance était présidée par Gilles Boucher, le citoyen de Sainte-Marguerite qui, révolté par le manque de transparence de la Ville dans ce dossier, a décidé de constituer une équipe en vue de l’élection municipale de novembre prochain, après non seulement être resté sans réponse aux questions posées au Conseil municipal, mais encore avoir reçu une mis en demeure à la suite de ses propos. D’entrée de jeu, Michèle Dubuc, l’archiviste de la SHSME a retracé l’histoire du domaine de l’Estérel, en émaillant son propos d’anecdotes et en l’illustrant de photographies anciennes. Dessins à l’appui, l’architecte Jean Damecour a présenté les grandes lignes du projet de restauration et de réhabilitation avancé par la SHSME qui, révisé suite aux derniers événements, prévoit de maintenir les bureaux de l’hôtel de ville et les activités culturelles et sportives municipales dans le bâtiment, de transformer son coeur, l’ancien garage, en une salle polyvalente pouvant accueillir expositions et congrès, et d’aménager en périphérie des studios d’artistes à offrir en location. L’hôtel Estérel Resort qui manque de salles de réunion, a donné formellement son appui au projet, de même que le musée d’art contemporain des Laurentides. Rappelons que Sainte-Marguerite a partie liée avec l’héritage du peintre Jean-Louis Riopelle qui habitait au bord du lac Masson.

Par la suite, Sophie Goyette, membre de la SHSME et de l’équipe Boucher, a expliqué ce qu’était un projet d’économie sociale. Pour ma part, j’ai précisé quelles étaient les implications de l’avis d’intention de classement signé par le ministre Maka Kotto en terme d’obligations, de recours et de délais. Le docteur Lavigne, le fondateur de la SHSME, a clôturé la rencontre en encourageant les gens à se mobiliser pour ce projet fédérateur.

Est encore intervenu au cours de la soirée, un citoyen qui a fait préparé une mise en demeure de la Ville pour avoir procéder sans respecter des règles et des intérêts des citoyens dans le dossier de relocalisation de l’hôtel de ville dans l’ancien couvent situé dans le village. Les mois passant, les choses se compliquent : OBH Construction et la Ville contesteraient l’avis d’intention de classement devant les tribunaux, un rumeur que ne permet pas de confirmer les informations publiées sur le site Web de la Ville. FVL-2013-04-30/05-14.

 Pour en savoir plus…

 Équipe Boucher, en ligne, consulté le 14 mai 2013.

Société d’histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et l’Estérel,  «Notre projet», en ligne, consulté le 14 mai 2013.

 

Environ 135 personnes assistèrent à la rencontre organisée par l’Équipe Boucher, en collaboration avec la Société d’histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et l’Estérel (SHSME) et Docomomo Québec, le jeudi 25 avril en …

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